Qui suis-je ?
Avant, j’ai été directeur de restaurant, responsable logistique, puis guide touristique. Et puis, j’ai rencontré le yoga. Au départ, en tant que pratiquant hebdomadaire. A ma première séance, mon prof m’a dit texto « Bienvenu à ta première séance de yoga qui va peut-être changer ta vie ». Phrase prémonitoire.
Je me suis engagé dans ma première école de yoga, yoga de l’énergie, pendant 4 ans. Mon projet de fin de formation porté sur « Accepter ce qui est, sans jugement… agir avec justesse ». Ainsi, j’y ai appris les bases du hatha yoga et surtout l’importance primordiale de la respiration dans la pratique des postures ainsi que dans l’assise.
J’y ai expérimenté le concept de Sthira Sukha, comment à travers le yoga, il est possible de conjuguer ce qui peut de prime abord sembler des contraires, comme la fermeté et la douceur, la puissance et l’aisance.
J’en ai appris beaucoup sur l’efficacité de la combinaison du mouvement, de la posture, du mental et de la conscience avec le souffle comme fil d’ariane.
Quand j’ai commencé à pratiquer le yoga, je n’étais vraiment pas du tout souple. Ce qui pouvait constituer une limite, voire un handicap s’est transformé en atout. Cet état de fait avait l’avantage de me procurer beaucoup de sensations, y compris désagréables, constituant des repères. N’ayant pas de facilité, il a bien fallu que je trouve un moyen particulier de travailler. Ainsi, j’ai pu travaillé avec mon corps dans sa profondeur, sa subtilité, en mettant l’accent sur la respiration et tout particulièrement l’expiration.
Voilà maintenant 10 ans que j’enseigne, que j’organise aussi des retraites de yoga, en France et parfois au Maroc.
Il existe un grand nombre de yoga. Ma curiosité m’a donc amené à me former à deux autres types de yoga, le Vinyasa yoga il y a 6 ans et dernièrement à l’Ashtanga yoga.
Dans ce dernier yoga, on répète toujours le même un flow (un enchaînement d’environ 70 postures pendant 1h20/1h30), très tonique, très engageant physiquement. J’avais déjà expérimenté comment le fait de se contraindre à une discipline peut nous amener vers de nouvelles libertés, de nouveaux chemins.
En pratiquant le Hatha yoga et l’Ashtanga yoga, j’ai balayé un grand spectre du yoga, enrichissant de fait ma pratique et mon enseignement.
J’adhère totalement au précepte Krishnamacharya : « ce n’est pas le yogi qui doit s’adapter au yoga, mais le yoga qui doit s’adapter au yogi ». Une bonne manière de ne pas se faire mal, de se respecter tout en allant dans l’effort juste.